La loi de Karma et les cycles (extraits de La Doctrine Secrète)
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Karma et l’évolution cyclique
La loi des cycles et karma
Traductions d’un extrait de La Doctrine Secrète : The Secret Doctrine - vol. 1, p.637 à 639, Section XV, Cyclic Evolution and Karma ‒ édition originale de 1888
Pour rendre le fonctionnement du Karma dans les rénovations périodiques de l'Univers plus évident et intelligible à l'étudiant lorsqu'il aborde l'origine et l'évolution de l'homme, il doit examiner maintenant avec nous l'influence ésotérique des Cycles Karmiques sur l'Ethique Universelle. La question est : ces mystérieuses divisions du temps, dénommées Yugas et Kalpas par les hindous, et si graphiquement, [kuklos], « cycle », anneau ou cercle, par les Grecs, ont-elles quelque influence ou lien direct avec la vie humaine ? Même la philosophie exotérique explique que ces cercles perpétuels du temps reviennent toujours sur eux-mêmes, périodiquement et intelligemment dans l'Espace et l'Eternité. Il y a des « Cycles de la matière » et il y a des « Cycles de l'évolution Spirituelle ». Des cycles raciaux, nationaux, et individuels. La spéculation ésotérique ne nous fournirait-elle pas une vision encore plus profonde des rouages de ceux-ci ?
Cette idée est magnifiquement exprimée dans un ouvrage scientifique très intelligent :
La possibilité de s'élever jusqu'à la compréhension d'un système de coordination dépassant tellement, dans le temps et dans l'espace, le champ des observations humaines, est une circonstance qui met en lumière la faculté que possède l'homme de transcender les limites de la matière changeante et inconstante, et affirme sa supériorité sur toutes les formes instables et périssables d'être. Il existe une méthode dans la succession des événements et dans les relations qu'ont entre elles les choses co-existantes, dont l'intelligence de l'homme se rend compte, et s'en servant comme d'un indice, il parcourt des éternités d'histoire matérielle passée ou future que l'expérience humaine ne peut jamais attester. Les événements germent et se développent. Ils ont un passé qui se rattache à leur présent et nous croyons, avec une confiance bien justifiée, qu'il y a en réserve un avenir qui sera de même relié au présent et au passé. Cette continuité et cette unité de l'histoire se répètent sous nos yeux, dans toutes les phases imaginables du progrès. Les phénomènes nous fournissent la base pour la généralisation de deux lois qui sont réellement des principes de divination scientifique, qui, seules, permettent au mental humain de pénétrer dans les archives scellées du passé et sur les pages non ouvertes de l'avenir. La première de ces lois est la loi d'évolution, ou, pour la définir en des termes qui répondent à notre but, la loi de succession corrélative ou d'histoire organisée dans l'individu, démontrée par les phases changeantes de tous les systèmes de résultats qui mûrissent ... Ces pensées évoquent en notre présence le passé sans limites et le futur sans limites de l'histoire matérielle. Elles semblent presque ouvrir un horizon infini et doter l'intellect humain d'une existence et d'une faculté exempte des limites imposées par le temps, l'espace et la causalité limitée, et l'élever jusqu'à une sublime conception de la Suprême Intelligence qui réside dans l'éternité [World-Life, pp. 534-5 et 548.]
Selon les enseignements, Mâyâ, l'apparence illusoire de la succession des événements et des actions sur cette terre, change selon les nations et les lieux. Mais les principaux traits de la vie de chacun sont toujours en accord avec la « Constellation » sous laquelle il est né, ou dirions-nous, avec les caractéristiques de son principe animateur ou la divinité qui y préside, que nous l'appelions un Dhyan Chohan, comme en Asie, ou un Archange, comme dans les églises grecque et latine. Dans l'ancien Symbolisme, c'était toujours le SOLEIL (quoiqu'il s'agissait du Soleil Spirituel, et non du soleil visible), qui était censé envoyer les principaux Sauveurs et Avatars. D'où le lien entre les Buddhas, les Avatars et tant d'autres incarnations du SEPT le plus élevé. Plus un mortel se rapproche de son Prototype « au Ciel », mieux en est-il pour celui dont la personnalité fut choisie, par sa propre divinité personnelle (le septième principe), comme demeure terrestre. Car, avec chaque effort de volonté accompli pour la purification et l'union avec ce « dieu-Soi », l'un des rayons inférieurs se brise et l'entité spirituelle de l'homme est attirée encore et toujours plus haut vers le rayon qui en prend la place, jusqu'à ce que, de rayon en rayon, l'homme intérieur soit attiré dans le rayon unique le plus élevé du SOLEIL-Parent. Ainsi, « les événements de l'humanité se déroulent effectivement en accord avec les formes des nombres », car les unités individuelles de cette humanité procèdent chacune et toutes de la même source - le SOLEIL central et son ombre, le SOLEIL visible. En effet, les équinoxes et les solstices, les périodes et les diverses phases du cours du Soleil, exprimés astronomiquement et numériquement, ne sont que les symboles concrets de la vérité éternellement vivante, quoiqu'ils passent pour des idées abstraites aux yeux des mortels non-initiés. Et ceci explique les coïncidences numériques extraordinaires avec des relations géométriques, comme l'ont montré plusieurs auteurs.
Oui ; « notre destinée est écrite dans les étoiles ! » Seulement, plus étroite est l'union entre le reflet mortel, l'HOMME, et son PROTOTYPE céleste, moins dangereuses sont les conditions extérieures et les réincarnations suivantes - auxquelles ni les Bouddhas ni les Christs ne peuvent échapper. Ce n'est pas de la superstition, encore moins du Fatalisme. Ce dernier implique le cours aveugle d'un pouvoir encore plus aveugle, alors que l'homme est un agent libre pendant son séjour sur terre. Il ne peut échapper à sa Destinée qui le gouverne, mais il a le choix entre deux sentiers qui le conduisent dans cette direction ; il peut atteindre le but de la misère (si c'est celui qui lui est décrété), soit en portant les robes blanches comme neige du Martyr, soit dans les vêtements souillés d'un volontaire pour la voie de l'iniquité. En effet, il y a des conditions extérieures et intérieures qui affectent la détermination de notre volonté sur nos actions, et il est en notre pouvoir de suivre l'un ou l'autre ensemble de ces facteurs. Ceux qui croient au Karma doivent croire à la destinée que chaque homme, de sa naissance jusqu'à sa mort, tisse fil par fil, autour de lui, tout comme l'araignée tisse sa toile. Cette destinée est guidée soit par la voix céleste du prototype invisible qui est en dehors de nous, soit par notre être intérieur ou astral, qui nous est plus familier que l'autre, et qui n'est que trop souvent le mauvais génie de l'entité incarnée qu'on appelle l'homme. Tous deux incitent l'homme extérieur, mais l'un ou l'autre doit l'emporter. Dès le commencement même du combat invisible, la sévère et implacable loi de compensation entre en jeu et poursuit son cours, en suivant fidèlement les fluctuations de la lutte. Quand le dernier fil se trouve tissé, et que l'homme est apparemment enveloppé dans un filet qu'il a lui-même ourdi, il se trouve alors complètement sous l'empire de la destinée qu'il a lui-même créée. Elle le fixe alors comme le coquillage, inerte sur son rocher immuable, ou l'emporte comme une plume dans le tourbillon créé par ses propres actions, et c’est là - le KARMA. [retour haut de page]
Traductions d’un extrait de La Doctrine Secrète : The Secret Doctrine - vol. 1, p.641 à 647, Section XV, Cyclic wheels within wheels ‒ édition originale de 1888
Il y a effectivement une prédestination dans la vie de notre globe, comme dans l’histoire, passée et future, des races et des nations. Elle est étroitement liée à ce que nous appelons le Karma et que les Panthéistes Occidentaux nomment « Némésis » et les « Cycles ». La loi d’évolution nous porte aujourd’hui sur l’arc ascendant de notre cycle, lorsque les effets auront à nouveau re-fusionné dans les causes (maintenant neutralisées) et seront re-devenus celles-ci, et tout ce qui aura été affecté par les premiers aura regagné son harmonie d’origine. Ceci constituera le cycle de notre « Ronde » particulière, moment dans la durée du grand cycle, le Mahayuga.
Les fines remarques philosophiques de Hegel trouvent leur application dans les enseignements de la science Occulte, qui montre que la nature agit toujours avec un dessein donné, dont les résultats sont toujours doubles. Ceci était exprimé dans nos premiers volumes Occultes, dans Isis Dévoilé vol. II p.268 [édition anglaise] par les mots suivants :
De même que notre planète effectue chaque année sa révolution autour du soleil, et en même temps tourne sur son propre axe en vingt-quatre heures, traversant ainsi des cycles mineurs à l’intérieur d’un cycle plus grand, ainsi le travail des périodes cycliques plus petites est accompli et recommencé, à l’intérieur du Grand Saros.
La révolution du monde physique est accompagnée, d’après la doctrine des anciens, d’une révolution semblable dans le monde intellectuel – l’évolution spirituelle du monde progressant par cycles, à l’instar de celle physique.
Ainsi, nous observons dans l’histoire une alternance régulière de montée et de descente de la marée du progrès humain. Les grands royaumes et empires du monde, après avoir atteint l’apogée de leur grandeur, descendent à nouveau, en accord avec la même loi par laquelle ils sont montés ; jusqu’à ce qu’ayant atteint le point le plus bas, l’humanité se remanifeste et reprend une fois de plus l’ascension, l’altitude atteinte étant, par le jeu de cette loi d’ascension progressive cyclique, quelque peu plus élevée que le point d’où elle était descendue auparavant.
Mais ces cycles – des roues à l’intérieur des roues – si complètement et ingénieusement symbolisés par les divers Manus et Rishis de l’Inde, et les Kabires en Occident – n’affectent pas la totalité de l’humanité au même moment – comme cela est expliqué dans la section la Division Raciale des Cycles (Voir sous-section 6). D’où la difficulté, comme nous l’observons, de les comprendre et les distinguer entre eux, en ce qui concerne leurs effets physiques et spirituels, sans avoir complètement maitrisé leurs relations et leurs actions sur les positions respectives des nations et des races, dans leur destinée et leur évolution. Ce système ne peut être saisi si l’action spirituelle de ces périodes – pré-décrétés, pour ainsi dire, par la loi Karmique – est séparée de leur cours physique. Les calculs des meilleurs astrologues échoueraient, ou du moins resteraient imparfaits, si cette double action n’était totalement prise en considération et traitée suivant ces lignes. Et cette maitrise ne peut être atteinte que par l’INITIATION.
Le Grand Cycle embrasse le progrès de l’humanité depuis l’apparition de l’homme primordial à la forme éthérée. Il passe à travers les cycles intérieurs de son évolution progressive (celle de l’homme), des stades éthéré, semi-éthéré puis purement physique, jusqu’à la délivrance de l’homme de son vêtement de peau et de matière, après quoi il continue son cours descendant, puis à nouveau ascendant, pour se retrouver à l’apogée d’une Ronde, lorsque le manvantarique « Serpent avale sa queue » et que sept cycles mineurs se sont écoulés. Ce sont là les grands Cycles Raciaux qui affectent également toutes les nations et les tribus comprises dans cette Race particulière ; mais il y a des cycles mineurs et nationaux, ainsi que tribaux à l’intérieur de ceux-ci, qui suivent leur cours indépendamment des autres. Ils sont appelés les cycles Karmiques dans l’ésotérisme Oriental. En Occident, depuis que la Sagesse Païenne a été répudiée comme étant née des sombres pouvoirs, censés être en guerre permanente et en opposition au petit dieu tribal Jéhovah, et avoir été développée par eux – la signification complète et terrible de la NEMESIS grecque (ou Karma) a sombré entièrement dans l’oubli. Autrement les chrétiens auraient mieux réalisé la profonde vérité selon laquelle Némésis est sans attributs ; et qu’alors que la déesse redoutée est absolue et immuable en tant que Principe, c’est nous-mêmes – nations et individus – qui la poussons à l’action et donnons l’élan à sa direction. KARMA-NÉMESIS est la créatrice des nations et des mortels, mais une fois créés, ce sont eux qui font d’elle une furie ou un Ange de récompense. En vérité –
« Sages sont ceux qui vénèrent Némésis » [‘Qui craignent Karma-Némésis’ serait mieux – HPB]
—ainsi que le dit le chœur à Prométhée. Et tout autant manquant de sagesse sont ceux qui pensent que la déesse peut être rendue propice par quelques sacrifices et prières, ou sa roue déviée du sentier une fois qu’il est pris. « Les Destinées aux trois formes et leur Furies toujours vigilantes » ne sont ses attributs que sur terre, et sont générées par nous-mêmes. Il n’y a aucun retour sur les sentiers qu’elle parcourt ; cependant ces sentiers sont faits par nous-mêmes, car c’est nous, collectivement ou individuellement, qui les préparons. Karma-Némésis est synonyme de PROVIDENCE, sans les notions de dessein, bonté, et tout autre attribut et qualificatif fini, qui lui sont attribués de manière si peu philosophique. Un Occultiste ou un philosophe ne parlera jamais de la bonté ou de la cruauté de la Providence ; mais en l’identifiant à Karma-Némésis, il enseignera que néanmoins elle protège le bien et veille sur ces attributs dans cette vie, comme dans les vies futures ; et qu’elle punit celui qui fait le mal – oui, même jusqu’à sa septième naissance. Aussi longtemps, pour résumer, que l’effet de la perturbation qu’il a commise au plus petit atome dans le Monde Infini de l’harmonie n’aura pas été finalement réajustée. Car l'unique décret du Karma – décret éternel et immuable – est l'Harmonie absolue dans le monde de la matière comme elle est dans le monde de l'Esprit. Ce n’est donc pas le Karma qui récompense ou punit, mais c'est nous qui nous récompensons ou nous punissons, suivant que nous travaillons avec la nature, à travers elle et de concert avec elle, en se conformant aux lois dont dépend cette Harmonie, ou – que nous les violons.
Les voies du Karma ne seraient pas non plus impénétrables si les hommes œuvraient dans l'union et l'harmonie, au lieu de le faire dans la désunion et dans la lutte. Une partie du genre humain les appelle les voies obscures et inextricables de la Providence, tandis qu'une autre y voit l'effet d'un fatalisme aveugle et une troisième le résultat du simple hasard, où ni dieux ni démons n'ont aucun rôle. Notre ignorance de ces voies du Karma disparaîtrait sûrement si nous voulions bien relier tous ces effets à leur cause réelle. Avec une connaissance juste, ou tout au moins la confiante conviction que nos voisins n’œuvreront pas plus à nous faire du mal que nous ne songerions à leur nuire, les deux-tiers des maux dans le Monde s’évanouiraient dans les airs. Si aucun homme ne faisait du mal à son frère, Karma-Némésis n’aurait aucun motif d’action, ni d’armes pour agir. C’est la présence constante dans notre sein de tous les éléments de querelle et d’opposition, et la division entre races, nations, tribus, sociétés et individus en Caïns et Abels, loups et agneaux, qui est la principale cause des « voies de la Providence ». Nous creusons quotidiennement ces nombreux méandres de nos destinées de nos propres mains, alors que nous pensons cheminer le long de la grand route royale de la respectabilité et du devoir, puis nous nous plaignons que ces voies soient si complexes et obscures. Nous demeurons confondus devant ce mystère qui est notre propre création, et devant les énigmes de la vie que nous ne voulons pas résoudre, puis nous accusons le grand Sphinx de nous dévorer. Mais, en vérité, il n'y a pas un accident de notre vie, pas une journée anormale, pas un malheur que nous ne puissions imputer à nos propres actions dans cette vie, ou dans une vie antérieure. Si quelqu’un enfreint la loi d’Harmonie, ou, selon l’expression d’un écrivain théosophe, « les lois de la vie », il doit se préparer à tomber dans le chaos qu’il a lui-même produit. Car, selon le même auteur, « la seule conclusion à laquelle on puisse parvenir est que ces lois de la vie sont leurs propres agents vengeurs ; et par conséquent chaque Ange vengeur n’est qu’une représentation symbolisée de leurs réactions ».
Ainsi, si quelqu’un est impuissant devant ces lois immuables, ce n’est pas nous, les artisans de notre destinée, mais plutôt ces anges, qui sont les gardiens de l’harmonie. Karma-Némésis n'est rien de plus que l'effet dynamique (spirituel) de causes produites et de forces éveillées à l'activité par nos propres actions. Selon une loi de dynamique occulte, « une quantité donnée d'énergie dépensée sur le plan spirituel ou astral produit des effets beaucoup plus grands que la même quantité dépensée sur le plan objectif et physique d'existence ».
Cet état durera jusqu'à ce que les intuitions spirituelles de l'homme soient pleinement développées, ce qui n'arrivera pas tant que nous n'aurons pas suffisamment rejeté nos épais vêtements de matière ; jusqu'à ce que nous commencions à agir de l'intérieur, au lieu de toujours suivre les impulsions extérieures– c'est-à-dire, celles provenant de nos sens physiques et de notre corps grossier égoïste. Jusque-là, le seul palliatif aux maux de la vie est l'union et l'harmonie – une Fraternité IN ACTU, et un altruisme qui ne soit pas simplement de nom. La suppression d'une seule mauvaise cause ne supprimera pas un, mais un grand nombre d'effets négatifs. Et si une Fraternité, ou même un certain nombre de Fraternités ne peuvent empêcher des nations de se couper mutuellement la gorge occasionnellement – néanmoins une unité de pensée et d'action, et la recherche philosophique des mystères de l'être, évitera toujours à certains, en essayant de comprendre ce qui demeurait jusqu'à présent à leurs yeux une énigme, de créer des causes supplémentaires dans un monde déjà si chargé de malheurs et de maux. La connaissance du Karma donne la conviction que si :
« … la vertu en péril et le vice triomphant, rendent l’humanité athée » Dryden.
c’est uniquement parce que l’humanité a toujours fermé les yeux à la grande vérité selon laquelle l’homme est à lui-même, son propre sauveur, comme son propre destructeur. Qu’il ne doit pas accuser le Ciel et les dieux, les Destinées et la Providence, de l’apparente injustice qui règne au sein de l’humanité. Mais plutôt qu’il se souvienne et se répète ce fragment de sagesse Grecque, qui prévient l’homme de s’abstenir d’accuser Cela qui –
« Juste quoique mystérieux, nous conduit immanquablement
A travers des voies non marqués de la faute au châtiment… »
– qui sont les voies et la grand route sur laquelle cheminent les grandes nations Européennes. Comme leurs frères Orientaux de la Cinquième Race, les Aryens Occidentaux ont connu, dans chaque nation et tribu, leur âge d’Or et de Fer, leur période d’irresponsabilité relative, ou leur âge Satya de pureté, alors que maintenant, plusieurs d’entre elles ont atteint leur Âge de Fer, le Kali Yuga, un âge NOIR D’HORREURS… […]
Pourquoi, alors, les occultistes et les astrologues, tout aussi érudits [que ces astronomes], ne seraient-ils pas crus, lorsqu’ils prophétisent le retour d’un évènement cyclique en se basant sur le même principe mathématique ? Pourquoi se moquerait-on d’eux lorsqu’ils affirment le savoir ? Leurs ancêtres et prédécesseurs, ayant enregistré la récurrence de tels événements à telle heure et tel jour, sur une période de centaines de milliers d’années, la conjonction des mêmes constellations doit nécessairement produire, si ce n’est les mêmes, du moins des effets similaires. Les prophéties sont-elles tournées en dérision à cause de l’affirmation de l’existence de centaines de milliers d’années d’observation, et des millions d’années des races humaines ? A son tour, la Science moderne est raillée pour ses estimations géologiques et anthropologiques beaucoup plus modestes par les tenants de la chronologie Biblique. Ainsi le Karma réajuste même le rire de l’homme aux dépens des sectes, sociétés savantes et individus. Cependant, en tout cas dans la pronostication de tels événements futurs, tous prédits sur la base des récurrences cycliques, il n’y a aucun phénomène psychique impliqué. Ce n’est ni de la prévision, ni de la prophétie ; pas plus que l’annonce d’une comète ou d’une étoile plusieurs années avant son apparition. C’est simplement la connaissance et des calculs mathématiques exacts qui permettent aux SAGES DE L’ORIENT de prédire, par exemple, que l’Angleterre est à l’aube de telle ou telle catastrophe ; que la France s’approche d’un moment similaire dans son cycle, et que l’Europe, en général, est menacée par -- ou plutôt -- est à l’aube d’un cataclysme, vers lequel son propre cycle Karmique racial l’a conduit. La fiabilité des informations dépend bien sûr de l’acceptation ou du rejet de l’affirmation de l’existence d’une énorme période d’observation historique. Les Initiés Orientaux maintiennent qu’ils ont conservé les annales du développement de la race et des événements de portée universelle depuis le début de la Quatrième Race – ce qui précéda étant traditionnel. De plus, ceux qui croient en la Clairvoyance et dans les pouvoirs Occultes n’auront aucune difficulté à croire au moins le caractère général de l’information fournie, même si elle est traditionnelle, dans la mesure où celle-ci est vérifiée et corrigée à l’aide de la confirmation apportée par la clairvoyance et la connaissance ésotérique. Mais dans le présent cas, nous ne prétendons pas dépendre principalement d’une telle croyance métaphysique, mais nous apportons une preuve qui est une évidence tout à fait scientifique pour tous les Occultistes – à savoir les annales conservées par le Zodiaque depuis des âges incalculables.