Articles d'autres auteurs

À propos des centres théosophiques

par Espace Théosophie
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(L'article suivant fut publié dans l'E.S.T. en 1893, et est aujourd'hui rendu public. Il eut à l'époque, comme encore de nos jours, un très important impact sur tous les Centres de la Société Théosophique (S.T.). Peut-être ne s'agit-il plus tant de savoir si la S.T., en tant que corps ouvert, va échouer, mais de juger si tel ou tel centre particulier, en raison de petits désaccords et manques de tolérance, que ce soit en son sein ou dans sa relation avec d'autres Centres, pourra ou non préserver l'unité de son existence propre. La pratique du Premier Objectif, tel qu'il fut formulé à l'origine, et non pas réduit à un vain verbiage métaphysique, suffit à elle seule à prévenir un tel échec. - Éd.)

Un Centre est un noyau d'énergie, autonome de l'intérieur, et capable d'irradier sa force vers toutes les autres parties. La création d'un centre, quelle qu'elle fut (qu'il ait été "créé" en tant que tel, ou qu'il ait évolué au point d'en devenir un), a ce rayonnement pour premier objectif. Ce rayonnement résulte, grosso modo, de l'équilibre de forces. Ainsi, qu'il s'agisse des noyaux formés par la Loi de l'Évolution, de centres établis par la Loge, ou de ce centre que chaque âme peut faire en sorte de devenir (ou même des diverses Sociétés préservées par l'humanité dans son ensemble), cette intention est la même. Un Centre distribue l'énergie à toutes ses parties éloignées en relation avec lui, et reçoit en retour une certaine quantité d'énergie, mais toujours en vertu de sa propre nature essentielle, laquelle génère des énergies vitales en son propre sein. Ceci étant la marque distinctive des centres véritables, il s'ensuit nécessairement que l'absence d'une telle caractéristique dans un centre est un signe de désintégration, indiquant que ce centre est en train de cesser d'exister en tant que tel.

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Clairvoyance

par Espace Théosophie
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Les remarques suivantes ne prétendent pas être une critique des mérites ou des démérites littéraires du poème choisi comme sujet d'étude. En 1882, la Revue The Theosophist (1) a publié une critique d'un poème de M. H. G. Hellon intitulé « Le Voyant — Poème prophétique », et, comme l'on parle beaucoup de clairvoyance en Occident, il semble désirable de faire usage de ce poème afin d'étudier, dans une certaine mesure, la conception occidentale de la clairvoyance, et de présenter à mes compagnons de recherche le point de vue d'un étudiant instruit à une tout autre école.

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Jiva (la Vie) et l’auto-génération (ou la naissance spirituelle)

par Espace Théosophie
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Jiva (la Vie) et l'auto-génération — La naissance spirituelle

« LE RAYON UNIQUE MULTIPLIE LES RAYONS PLUS PETITS. LA VIE PRÉCÈDE LA FORME ET LA VIE SURVIT AU DERNIER ATOME (de la Forme, le Sthula-sarira, le corps extérieur). À TRAVERS LES RAYONS INNOMBRABLES, LE RAYON DE VIE – L'UN – TEL UN FIL À TRAVERS DE NOMBREUSES PERLES. » (The Secret Doctrine I, 222, Stance VII, Sloka 2).

Les Stances de Dzyan archaïques présentent un rapport symbolique du processus archétypal du devenir sur tous les plans et dans toutes les sphères de manifestation. Il n'est autre que celui par laquelle l'Un devient le multiple tout en restant l'Un dans le multiple. Au plus haut niveau d'abstraction, dépassant à la fois les perceptions subtiles et sensorielles, ainsi que toutes les conceptions de l'esprit matérialisant, on dit que le pur rayon un de Lumière primordiale issu des Ténèbres absolues multiplie les rayons plus petits. C'est une représentation symbolique de la logique par excellence de la différenciation, la logique de la descendance divine et de la manifestation manvantarique [un Manvantara correspond au grand cycle de l’univers]. Il y a dans cette logique fondamentale un miroir de la nature miraculeuse de la naissance sur tous les plans. La gestation et la croissance sur tous les plans sont enracinées dans la solidarité universelle de toute vie. Cette solidarité est bien plus qu'un fait physique ou qu'un sentiment psychique. C'est un cadre moral et métaphysique à l'intérieur duquel s'effectue toute transformation de la forme et de la conscience.

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