Le sommeil et les rêves

Enseignement général sur le sommeil et les rêves

« Pendant le sommeil, nous absorbons encore l'énergie vitale, mais sans lui résister; lorsque nous sommes éveillés, nous la rejetons. Cependant notre pouvoir de la rejeter est nécessairement limité, parce que l'énergie vitale existe autour de nous tel un océan dans lequel nous baignons. Au moment précis du réveil il y a équilibre entre nos organes et la vie; au moment de nous endormir l'énergie vitale nous pénètre beaucoup plus qu'au réveil; elle nous a épuisés.

« Tout homme sent et sait qu'il possède une individualité qui lui est propre, une identité personnelle qui comble non seulement les vides dus au sommeil.

« Les rêves sont parfois le résultat de l'action cérébrale qui se poursuit automatiquement; ils sont aussi dus à l'homme intérieur véritable qui transmet à l'intérieur du cerveau les scènes et les idées, nobles ou vulgaires, que cet être réel a vues pendant le sommeil du corps. Elles s'infiltrent alors dans le cerveau comme si elles flottaient sur l'âme au moment où celle-ci reprend possession du corps. Ces rêves peuvent être utiles, mais généralement la reprise de l'activité corporelle en détruit le sens, en dénature l'image, et rend tout confus. Le fait majeur de tout rêve c'est qu'il y a quelqu'un qui y perçoit et y éprouve des impressions et c'est là un des arguments en faveur de l'existence de l'être intérieur. Pendant le sommeil, l'homme intérieur est en communion avec des intelligences supérieures, et il réussit parfois à imprimer dans le cerveau ce qu'il a acquis — qu'il s'agisse d'une idée élevée ou d'une vision prophétique — ou bien il n'y parvient pas, en raison de la résistance des fibres du cerveau. La signification d'un rêve est aussi déterminée par le karma de ta personne, car un roi peut rêver de ce qui concerne son royaume, tandis que le même rêve, fait par un de ses sujets, n'aura aucune portée pratique. Ainsi que l'a dit Job : "Dans les songes et les visions nocturnes, l'homme reçoit l'instruction." » – Océan de Théosophie, pp. 39, 87, 152.

« Notre philosophie nous enseigne que, de même qu'il existe sept forces fondamentales dans la nature et sept plans de l'être, il y a aussi sept états de conscience dans lesquels l'homme peut vivre, penser, se souvenir et exister. Il est impossible de les énumérer ici et, pour les connaître, il faut se livrer à l'étude de la métaphysique orientale. Mais l'analyse de ces deux états — de veille et de rêve — donne une preuve suffisante pour le commun des mortels, depuis le savant philosophe jusqu'au pauvre sauvage ignorant, que de tels états diffèrent.

« L'Ego d'une mère [décédée] rempli d'amour pour les enfants imaginaires qu'il voit auprès de lui, coulant une vie de bonheur, aussi réelle pour lui que lorsqu'il était sur terre — cet Ego fera toujours sentir son amour à ses enfants vivants. Cet amour s'exprimera dans leurs rêves, ainsi que dans maintes circonstances variées — sous forme de protections et de secours providentiels, car l'amour est un bouclier puissant et n'est limité ni par l'espace, ni par le temps. – La Clef de la Théosophie, pp, 105, 166.

Les rêves et l’existence de l’être intérieur

« Les rêves sont parfois le résultat de l'action cérébrale qui se poursuit automatiquement ; ils sont aussi dus à l'homme intérieur véritable qui transmet à l'intérieur du cerveau les scènes et les idées, nobles ou vulgaires, que cet être réel a vues pendant le sommeil du corps. Elles s'infiltrent alors dans le cerveau comme si elles flottaient sur l'âme au moment où celle-ci reprend possession du corps. Ces rêves peuvent être utiles, mais généralement la reprise de l'activité corporelle en détruit le sens, en dénature l'image, et rend tout confus. Le fait majeur de tout rêve c'est qu'il y a quelqu'un qui y perçoit et y éprouve des impressions et c'est là un des arguments en faveur de l'existence de l'être intérieur. Pendant le sommeil, l'homme intérieur est en communion avec des intelligences supérieures, et il réussit parfois à imprimer dans le cerveau ce qu'il a acquis — qu'il s'agisse d'une idée élevée ou d'une vision prophétique — ou bien il n'y parvient pas, en raison de la résistance des fibres du cerveau. La signification d'un rêve est aussi déterminée par le karma de ta personne, car un roi peut rêver de ce qui concerne son royaume, tandis que le même rêve, fait par un de ses sujets, n'aura aucune portée pratique. Ainsi que l'a dit Job : "Dans les songes et les visions nocturnes, l'homme reçoit l'instruction." » - W.Q. Judge, L’Océan de Théosophie, p. 152.

Les trois plans de la vie humaine

Nous passons quotidiennement par trois états de conscience : le premier celui de la vie de veille dans la journée, et pendant le sommeil, par un deuxième état de conscience celui de la vie de rêves et un troisième état celui de la vie sans rêve dans les phases de sommeil profond.

Ces trois états de conscience correspondent aux trois plans de la vie de l’être : plan physique, plan astral et plan divin. Ces trois états sont désignés par les termes sanskrits de Jagrata (vie de veille), Svapna (vie de rêve), et Sushupti (sommeil profond, et état d’un être pleinement éveillé dans la méditation profonde).

Une analogie peut être faite entre le sommeil et la mort. La Mandukya Upanishad, compare les re-naissances successives à la vie d'un mortel aux oscillations périodiques entre le sommeil et la veille. Ainsi après la dissolution du corps, commence, selon les cas, une période de conscience pleinement éveillée, ou un état de songes chaotiques, ou encore un sommeil entièrement dépourvu de rêves que l'on ne saurait distinguer de l'annihilation. Et cela correspond précisément aux trois modes de sommeil : le sommeil sans rêves, le sommeil avec rêves chaotiques, et le sommeil où les rêves sont si réels qu'ils deviennent des réalités absolues pour le dormeur.

Lectures complémentaires

Le sommeil et les rêves (article de R. Crosbie)

Les rêves ne sont-ils que de vaines visions ? (article d’H.P. Blavatsky)
Les trois plans de la vie humaine (article de W.Q. Judge) 
Rêves, devachan et génie (articles de W.Q. Judge)